A l’heure ou l’on se gargarise sur les mots « économie circulaire », « dé-consommation » « recyclage » etc ; il est étonnant que le SAV reste la plupart du temps « le service après-vente »
Le mot vente dans cette expression induit majoritairement « vente de produits manufacturés neufs » que l’on va entretenir et/ou réparer quand il est en panne.
Les commerciaux vont insister pour le déclarer le produit obsolète pour vite pouvoir en vendre un nouveau. Celui qui fait tout mieux avec plein-plein d’options (gros budget r&d et marketing ) qui seront utilisée à 15% dans le meilleur des cas.
On ne peut pas blâmer ces mêmes commerciaux, ils ne sont rémunérés que par des commissions sur la vente de produits.
C’est une des raisons qui explique la difficulté à changer de paradigme. Une des autres raisons est que si l’on produit moins de biens on va générer du chômage dans les usines. Mais si l’on adopte la bonne démarche de formation le transfert se fera en douceur de la production vers les services.
« C’est donc ça quand on parle de transition vers les services? »
« C’est un peu plus complexe que ça mais c’est l’idée globale » voir le site de l‘ademe
Cela semble très intéressant mais par quoi commencer?
Par la première marche:
Vous allez développer une palette de services qui vous permettront de compenser la baisse de marge sur la vente des produits manufacturés.
Avec le même volume de vente de biens vous êtes déjà plus rentables. Les commerciaux et les techniciens ont été formés à la vente de services (appelée conseils aux clients si l’on ne veut pas effrayer les techniciens) et sont commissionnés dessus.
Des bases solides et une bonne rentabilité vous permettront d’enclencher la transformation de votre SAV en SABE ( Services Associés aux Biens d’Equipement ), la seconde marche.
Au-delà de l’accroissement du résultat par l’amélioration des marges, les retombées environnementales et sociales sont multiples.
- Moins de production = moins de matières premières
- Moins de transport polluant car moins de produits à transporter.
- Des emplois relocalisés du pays producteur vers le pays utilisateur.
- Faciliter la réparation en travaillant en amont l’éco-conception.
- Développer un volet coopératif territoriale ( avec l’appui des institutionnels )
Il n’y a pas d’entreprise fabricant des biens d’équipement qui ne soit concernée par cette mutation. Les premières bénéficieront d’un réel avantage concurrentiel. A condition de ne pas se lancer sans avoir établi des bases solides. Cepheus-Innov peut vous y aider en ayant une vision globale et extérieure de votre situation. La première marche n’est plus, après, qu’une formalité.